La Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique a toujours été très sensible à la pérennité des disciplines artistiques, dans tous les domaines. Elle s’est rapprochée de l’Institut pour les Savoir-Faire Français, pour imaginer un projet d’ampleur : un espace numérique centralisant toutes les connaissances sur les savoir-faire rares, pour améliorer leur compréhension et de ceux qui les mettent en pratique, créer des outils concrets favorisant l’attractivité de ces savoir-faire, leur transmission et leur pérennisation, développer une dynamique collaborative impliquant divers angles de vues et expertises.

Ainsi est né le projet Per Durare.

Cette démarche entend répondre à un double objectif : 

• favoriser l’attractivité de ces savoir-faire auprès des publics (avertis ou non)
• conserver la mémoire de ces patrimoines

Avec l’appui d’un comité scientifique, l’Institut a mené les travaux permettant d’établir collectivement une définition des savoir-faire rares et fonder la méthodologie de recensement la plus adaptée. Sur cette base, la Fondation et l’Institut ont développé et mis en œuvre les outils pour répertorier les savoir-faire rares, les professionnels et établissements concernés, mais aussi d’identifier les ressources et acteurs qui œuvrent partout en France à la préservation de cette richesse.

1. Valoriser les métiers d’art dits rares auprès du grand public
   • Rendre visibles ces savoir-faire, en référençant les entreprises et les structures qui les pratiquent
   • Susciter des vocations, en valorisant ces métiers et savoir-faire, leur impact économique, leurs liens avec les territoires et leur ancrage historique
2. Favoriser leur transmission
   • Construire les outils d’orientation adaptés à ces métiers
   • Mettre en avant les solutions et initiatives remarquables et transposables
   • Faciliter la prise en compte des enjeux spécifiques aux savoir-faire rares par les acteurs de la formation professionnelle
3. Structurer la dynamique de préservation de ces métiers
   • Construire collectivement les outils et méthodes et faire émerger les démarches collectives indispensables dans les territoires concernés
   • Inscrire les métiers d’art rares comme sujet de recherche à part entière